Kilmainham Gaol, Dublin
Kilmainham Gaol (geôle) fût l’une des plus glacée, violente et sinistre prison irlandaise et fût un objet de haine pendant près de 130 ans. Kilmainham Gaol est l’une des plus grandes geôles inoccupées d’Europe. Ouverte en 1796 en tant que nouvelle prison de comté pour Dublin, elle a fermé ses portes en 1924. Au cours de cette période, elle a été le témoin de certains des événements les plus héroïques et les plus tragiques de l’émergence de l’Irlande en tant que nation moderne.
Parmi les personnes détenues – et dans certains cas exécutées – ici se trouvaient les chefs des rébellions de 1798, 1803, 1848, 1867 et 1916, ainsi que des membres du mouvement républicain irlandais pendant la guerre d’indépendance et la guerre civile.
Des noms comme Henry Joy McCracken, Robert Emmet, Anne Devlin et Charles Stewart Parnell seront toujours associés au bâtiment. Mais il ne faut pas oublier les milliers d’hommes, de femmes et d’enfants que Kilmainham a détenus en tant que prison du comté.
Kilmainham Gaol est aujourd’hui un grand musée. La visite de la prison comprend une présentation audio-visuelle.
Le 12 août 1796, Kilmainham Gaol, à Dublin, a accueilli ses premiers prisonniers. Voici un aperçu de quelques-uns des personnages célèbres de l’histoire irlandaise qui ont été retenus en captivité entre ses murs.
De nombreux dirigeants et rebelles irlandais célèbres ont connu leur fin à Kilmainham Gaol, il n’est donc pas surprenant que des fantômes errent dans les couloirs désolés de la prison ou que des esprits aient été aperçus dans la cour où les exécutions avaient lieu.
Kilmainham Gaol occupe également une place importante dans l’histoire de la lutte pour l’indépendance de l’Irlande. En effet, la prison de Dublin a été utilisée en 1916 pour emprisonner les leaders du soulèvement, et nombre d’entre eux y ont été exécutés.
Des personnes ont déclaré avoir senti des fantômes autour de la chapelle de la prison, où Joseph Plunkett, leader du soulèvement de 1916, a épousé Grace Gifford quelques heures seulement avant son exécution par un peloton d’exécution.
James Connolly a été l’un des derniers dirigeants à être exécuté après le soulèvement. Il avait été si gravement blessé qu’il a dû être transporté dans une chaise jusqu’à la cour, où il a courageusement fait face au peloton d’exécution.
La prison a été construite en 1796 pour détenir les criminels après leur arrestation jusqu’à leur condamnation, et dans les premières années, des pendaisons publiques avaient lieu à son entrée. Parmi les prisonniers de Kilmainham Gaol figuraient les dirigeants des soulèvements de 1798, 1803, 1848, 1867 et 1916 ; Éamon de Valera, Pádraig Pearse et Charles Stewart Parnell y ont tous été logés.
L’un des détenus de la prison était Robert Emmet, un chef rebelle qui a été pendu, écartelé et écartelé en 1803. Au cours de son procès, Emmet a demandé que sa tombe ne soit pas marquée jusqu’à ce que l’Irlande soit libre, et l’endroit où se trouve son corps reste un mystère aujourd’hui. Son fantôme, cependant, hanterait non pas la prison mais le plus ancien pub de Dublin, le Brazen Head, où il tenait autrefois des réunions de résistance.
Kilmainham Gaol a été fermée en 1924. Au moment de sa fermeture par le gouvernement de l’État libre d’Irlande, il n’y avait aucun intérêt à préserver un bâtiment qui avait été le lieu de tant de souffrance et d’oppression.
La restauration de la prison a commencé dans les années 1960 grâce à la Kilmainham Jail Restoration Society. Le bâtiment a rouvert ses portes au public 11 ans plus tard et reste l’une des attractions les plus célèbres de la ville. Pendant la restauration, une plaque a été placée dans la cour avec les noms des hommes courageux qui y ont été exécutés.
Pendant les premières années de la restauration, le gouverneur Dan McGill, qui supervisait les travaux, séjournait dans la prison avec sa famille, juste au-dessus de la cour.
Un soir, alors qu’il s’apprêtait à se coucher, il a remarqué que des lumières étaient allumées dans la chapelle située de l’autre côté de la cour. Il se rendit à la chapelle, regarda autour de lui et éteignit les lumières. En retournant dans ses appartements, il jeta un coup d’œil en arrière et vit que les lumières étaient à nouveau allumées. Il y retourna et les éteignit, mais il dut retourner éteindre les lumières trois fois cette nuit-là.
Un autre incident survenu pendant la restauration concerne un peintre, qui aurait été projeté par un coup de vent soudain contre un mur alors qu’il travaillait dans le donjon. Il a été maintenu contre le mur pendant un certain temps avant de pouvoir se libérer. Il a refusé de retourner à la prison à partir de ce moment-là. D’autres ouvriers affirment avoir entendu des bruits de pas et des voix provenant des couloirs et des cellules.
Depuis l’ouverture de ce monument historique au public, plusieurs visiteurs ont également affirmé avoir vécu des événements troublants dans la prison, et de nombreux enfants ont refusé d’entrer dans la prison, sentant quelque chose de sinistre derrière ses murs.
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